La “fête de réconciliation” dans le bizutage [Épisodes festifs en milieu estudiantin : un folklore toujours vivant]

La “fête de réconciliation” dans le bizutage [Épisodes festifs en milieu estudiantin : un folklore toujours vivant]

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Épisodes festifs en milieu estudiantin : un folklore toujours vivant

L’exemple des carabins de Strasbourg

Fêtes des Fous et des Innocents, Enterrement du Père Cent, Jeudi-Jeudiot des jours gras, monôme de la Saint-Nicolas ou de la Sainte-Barbe, cortège carnavalesque de la mi-carême, fête du Rougevin et bal des Quatre-z-arts… la plupart de ces fêtes1 joyeusement célébrées par des générations d’étudiants n’existent plus. Pourtant, certaines pratiques ritualisées et leurs épisodes festifs subsistent malgré tout. Les facultés de droit, médecine, pharmacie et les grandes écoles, entre autres, perpétuent des traditions aux traits culturels bien établis. Rituels institutionnels et calendrier festif ont, de tous temps, rythmé de leur tempo spécifique le déroulement de la vie étudiante. Une typologie des épisodes festifs, révolus ou actuels, pourrait être esquissée selon qu’ils soient d’origine religieuse et/ ou corporative, marquant la mi-temps ou la fin des études ou au contraire l’entrée en retraite studieuse tout autant que ces moments d’explosion collective qui suivent La «fête de réconciliation » dans le bizutage.

Brigitte LARGUEZE Ethnologue, chargée d’Études en Sciences sociales. Recherche et sociétés (RES) 7, r. du Perche Paris3e
 
Agora débats/jeunesses  Année 1997  7  pp. 35-44
Fait partie d’un numéro thématique : Les jeunes et les fêtes
 
 
 
 
 
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